Au début de l’hiver 2014, on commence à planifier différents travaux sur la maison pour l’été qui s’en vient. Ben oui, une maison c’est un beau havre de paix, mais ça a besoin de beaucoup d’amour! La somme des différentes réparations requises nous fait pencher vers des travaux majeurs. Le garage au complet mérite d’être refait : ses fondations ne sont pas bien ancrées sous le niveau du gel, il tire sur la maison chaque printemps, ce qui, avec les années, a fait craquer des joints et permis l’infiltration d’air.
Quand on commence des rénos, vous connaissez les « Tant qu’à »?
Mêmes s’ils ont été réfléchis ces « tant qu’à », ils me faisaient peur. Le projet : démolir notre garage et le reconstruire, 2 étages « tant qu’à » être rendus là! Ce qui nous permettrait d’agrandir la cuisine qui était franchement désagréable quand on y était plus de 4 personnes, et d’aménager un hall d’entrée (avant, on entrait directement dans la mini-cuisine). Nous construirons 2 nouvelles pièces et une salle de bain supplémentaire au-dessus du garage. Le but étant de faire une chambre d’enfant et un bureau/ chambre d’amis/ chambre pour un 2e enfant, d’un coup que la vie serait bonne… Comme dirait mon père, on se prépare au bonheur en démontrant à la vie qu’on travaille activement à sa poursuite.
Mais avant de se lancer, encore, dans un chantier, on en a beaucoup parlé chéri et moi. Je lui ai ressorti toutes mes craintes par rapport à un autre projet d’envergure, j’ai nommé toutes mes peurs et mes angoisses. Je ne voulais pas revivre la même chose.
On débute les travaux en septembre et on s’entend pour en donner une plus grande part à contrat. On s’entend aussi sur le fait que je me concentrerais sur mes traitements reliés à la FIV et que je prendrais tout le repos dont j’avais besoin. Cette fois-ci on me donnait le droit de ne pas me sentir coupable par rapport à l’atteinte d’un résultat dans un délai X (autant pour les travaux que pour la FIV).
C’est drôle comme parfois il faut revivre les mêmes étapes de notre vie une seconde fois pour bien lui montrer qu’on a compris la leçon.
Une année plus tard, on est encore dans les travaux, ils avancent à un bon rythme, mais on se permet du temps de repos à faire autre chose. Nous n’avons pas d’échéancier précis en tête et nous trouvons du plaisir aux différentes étapes.